vendredi 31 juillet 2015

JOUR DE PLUIE

Face à face avec la toile (trop) blanche
sur fond tendu /mouillé, à grand renfort de traits.
Fusain, craie noire, craie grasse.
Parfois deux mots entendus qui font image 
et parfois rien.
 Je commence une histoire dont je ne connais pas l’issue, réduis la distance qui me sépare du support à peindre. Immersion garantie.
Ce faisant je désapprends, ouvre la porte des inconscients et neutralise le petit censeur. 
Mon existence comme ma peinture 
est une suite de mise en chantiers.

Ce que je vois du monde : jeux, rituels et tentatives de rapprochements.